On ne peut pas le louper ! Le coronavirus est en tête de l’actualité en ce moment. Je vais laisser les spécialistes en parler. Nous allons cependant revoir les règles élémentaires à respecter en entreprise pour limiter la propagation des virus, d’un simple rhume, de la grippe, d’une inconfortable gastro…
Outre le fait qu’on n’aime pas être malade, une épidémie dans une entreprise peut générer un absentéisme très important qui nuit évidemment à sa vie économique. En effet, par exemple, pendant une pandémie grippale majeure, le nombre de malades serait de 15 à 35% et le taux d’absentéisme pourrait atteindre un sommet de 40% au plus fort d’une pandémie d’envergure. Ce taux d’absentéisme prend en compte les salariés malades, mais aussi ceux devant s’absenter pour prendre soin des membres de leur famille ou garder leurs enfants par suite de fermeture des crèches et écoles ou ne pouvant se déplacer pour se rendre à leur travail du fait de la désorganisation et raréfaction des transports en commun (source Officiel Prévention).
Quelques règles d’hygiène contre les virus
- éviter tout contact physique entre salariés. Prescrire notamment le serrage des mains, l’accolade, la bise
- se laver les mains avant chaque pause, avant de boire ou manger, après être passé aux toilettes.
- ne pas manger ou cracher sur son lieu de travail
- jeter les déchets dans les poubelles ou conteneurs adaptés
- nettoyer régulièrement les lieux communs (salle de pause, salle de réunion, vestiaires, réfectoires, sanitaires…) et les maintenir propres
- nettoyer régulièrement claviers, téléphones, poignées de portes
Pour ou contre la bise dans les entreprises ?
Les avis sont partagés. Certains ne peuvent pas commencer leur travail sans avoir biser tout le monde ! D’autres, en revanche, considèrent cette pratique comme une perte de temps, une rupture de la barrière professionnelle, une passerelle pour le transfert des microbes. Les sociologues parlent de « facteur d’intégration dans un milieu social ».
Rappelons que la bise s’est démocratisée dans les années 70 en France avec la généralisation des écoles mixtes. Cela reste donc une pratique assez récente dans le monde du travail.
La bise OUI pour ceux qui aiment les bisous, mais NON en cas d’épidémie, pas plus que la poignée de main d’ailleurs !